Sud-Kivu : Jacques kamanda plaide pour la construction d’un mausolée en mémoire des victimes des inondations de kalehe

Le députe provincial élu du territoire de kalehe jacques kamanda recommande au gouvernement central la construction d’un mausolée digne  en mémoire de victime des inondations de bushushsu et nyamukubi enterrées dans les conditions non confortables. Dans un point de presse tenu à Bukavu le rapporteur de l’assemblée provinciale  dresse un tableau sombre de la situation actuelle de la province allant de la politique, de la sécurité, des infrastructures et transport lacustre, du social avant de formuler une ribambelle des recommandations.

Sur les infrastructures Jacques kamanda estime qu’il est urgent de réhabiliter les routes nationales qui touchent le sud kivu et spécialement la route nationale numéro deux axe Bukavu-Goma, aujourd’hui quasi-inexistante et sur laquelle tous les ponts sont complètement détruits.

‘’ Aucune communication entre le nord et le sud du territoire de kalehe, notre population ne peut plus se déplacer du chef-lieu du territoire vers minova en passant par bushushu, nyamukubi, kalungu pour arriver à monova qui est à cheval du territoire de masisi au nord kivu’’

Au chapitre de la sécurité jacques kamanda plaide pour la que l’Etat multiplie des actes de sécurisation des paisibles citoyens en renforçant notamment des éléments de la police nationale congolaise dans des milieux ruraux et urbains non couverts.  Et de doter nos éléments de la police nationale dans les territoires des engins roulants et outils de communications nécessaires pour leur permettre de suivre de près la situation sécuritaire de notre population.

Jacques kamanda recommande en outre la fin de tracasserie auxquelles ont soumis les petits commerçants et opérateurs économiques de kalehe dans le mbinga-nord à nyambibwe, karongo,bujuki, ruhunde, mukwidja, buciro, mweha,et minova qui souffrent dans un territoire pourtant sinistré.

L’élu de kabare plaide également pour que l’Etat prenne en charge les la scolarité des enfants orphelins de bushushu et nyamukubi dont les familles ont été anéanties par la dernière catastrophe jusqu’à la fin de leur cycle secondaire.

La rédaction