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Sud-Kivu : Afem, autorités, et DDH mettent en place des stratégies de lutte contre le phénomène femmes accusées faussement de sorcellerie

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Les défenseurs de droits humains, les autorités locales et les leaders locaux membres de la société civile du Sud-Kivu prêtent à renforcer les mécanismes des protections des femmes victimes d’accusation de sorcellerie pour lutter contre les cas de justice populaire dont elles sont victimes.

C’est parmi une série d’engagement prit lors de la table ronde organisée par l’association des femmes de media au Sud-Kivu sur les femmes accusées faussement des sorcières.

L’objectif est de mobilisé les autorités locales et leaders locaux membres de la société civile à échanger sur des questions et stratégies de prévention et de lutte contre les conflits liés aux acquisitions sorcières. Amener les parties prenantes à prendre des engagements pour la sécurité des femmes accusées des sorcières.

Au cours de cette table ronde les échanges ont tourné autour des causes, des conséquences, qui amène les femmes à être accusées des sorcières.

« plusieurs résultats sont attendus c’est notamment : la mise en place des nouvelles stratégies et les actions à mener pour la protection des femmes accusées des sorcières dans la communauté, des engagements pour la matérialisation de l’édit provincial de 2014 interdisant la justice populaire ont été pris par les autorités provinciales et les acteurs communautaires, des mécanismes de protection des femmes victimes d’accusation des sorcelleries sont renforcées pour lutter contre le cas de justice populaire » indique Éliane Polepole de AFEM.

Cette table ronde a réuni différents acteurs entre autres, les autorités, les défenseurs des droits humains, afin de trouver une solution à long terme sur la problématique des femmes accusées des sorcières et qui finissent par être tué.

Dans la province du Sud-Kivu pendant la période d’avril à juillet 2021, 305 femmes ont été malmenées, blessées, chasser de leur village et leurs cases incendiées.

Depuis le début de l’année 2021 AFEM a documenté 335cas d’accusations sorcières parmi lesquelles 30 femmes brûlées vives.

Christian MUKENGE

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