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Fraude électorale en RDC : les USA appellent à une enquête « transparente »

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Washington appelle à une « enquête équitable et transparente » sur les allégations de fraude et la violation des dispositions de la loi électorale 24 heures après la publication des résultats provisoires de la présidentielle en rdc, des résultats rejetés par l’opposition.

L’administration Biden a noté les préoccupations soulevées, notamment les candidats de l’opposition, faisant état de l’existence des bureaux de vote parallèles, la détention des machines à voter par des candidats du régime en place ; du bourrage des urnes en faveur du candidat Félix Tshisekedi ainsi que des candidats de son obédience politique ; l’absence des fiches des résultats et des procès-verbaux signés par les témoins ; la non compilation des résultats dans les centres locaux de compilation des résultats conformément aux articles 70 et 71 de la loi électorale.

« Nous appelons les autorités compétentes à enquêter de manière équitable et transparente sur toutes les préoccupations exprimées concernant le non-respect des procédures du code électoral et les allégations de fraude et de violence. Nous appelons également les autorités compétentes à défendre vigoureusement les libertés d’expression, de mouvement et de réunion pacifique alors que le processus électoral entre dans sa phase finale », suggèrent les USA, qui ont par ailleurs pris note des résultats provisoires publiés par la CENI.

Dans une déclaration faite dimanche, les opposants ont dénoncé aussi le recrutement du personnel des bureaux de vote au sein de l’union sacrée de la nation ; l’acceptation des votants sans carte d’électeurs ; la limitation drastique d’accréditation des témoins de l’opposition ; la non-acceptation et l’expulsion des observateurs et des témoins de certains candidats valablement accrédités dans les bureaux de vote.

Ainsi, ont-ils exigé l’annulation de tous les scrutins et l’organisation des « vraies » élections par une autre CENI effectivement indépendante à une date à convenir entre les parties prenantes.

Conscients que plusieurs candidats, dont Martin Fayulu et Moïse Katumbi, refusent d’accepter les résultats provisoires, les USA ont cependant réaffirmé que les seuls moyens de contester les résultats et d’exiger des comptes doivent passer par le système juridique et un engagement civique pacifique, car, préviennent-ils, « le recours à la confrontation violente ne résoudra pas les griefs ni ne fera progresser la démocratie en RDC ».

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